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Coffee and cigarettes.

21 octobre 2012

Coffee and Cigarettes"Coffee and cigarettes" est

Coffee and Cigarettes

"Coffee and cigarettes" est une série de courts métrages déguisés en long.

Date de sortie: 7 avril 2004
Durée: 1h 36min
Genre: comédie dramatique, musical
Nationalité: americain
Langue: anglais

Scénario: Jim Jarmusch
Réalisation: Jim Jarmusch


Acteurs et Actrices:
Elle-même ("Renée")                                        Renée French
Lui-même ('No problem')                                   Alex Descas
Lui-même ('No problem')                                   Isaach de Bankolé
Lui-même ("Jack Shows Meg His Tesla Coil")    Jack White
Elle-même ("Jack Shows Meg His Tesla Coil")   Meg White
Lui-même ("Cousins")                                      Alfred Molina
Lui-même ("Delirium")                                      GZA
Lui-même ("Delirium")                                      RZA
Lui-même ("Delirium")                                      Bill Murray
Lui-même ("Champagne")                                Bill Rice
Lui-même ("Champagne")                                Taylor Mead
Lui-même                                                       Steve Coogan
Acteur                                                           Joseph Rigano
Serveur ("Renée")                                           E.-J. Rodriguez
Lui-même ("Those things'll kill ya")                   Vinny Vella Jr


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21 octobre 2012

Critiques."Ces Variations Jarmusch sont parfois

Critiques.

"Ces Variations Jarmusch sont parfois superbes, parfois banales, parfois irrésistibles. Mises bout à bout, elles forment un panorama extraordinaire de la condition humaine : le dernier sketch peut vous tirer des larmes. C'est du très grand art mineur."
TéléCinéObs

"Un film fait pour ceux qui aiment attendre, observer, savourer, sans arrière-pensée. Car il y a dans la modestie de l'exercice une légèreté et une nonchalance qui appellent un regard amusé."
Aden

"La parole est souvent, au cinéma, une échappée vers un double du réel ; le caractère indéchiffrable et dérisoire de celui-ci dans le film de Jim Jarmusch lui confère une indiscutable valeur poétique."
Le Monde

"De ce bavardage digressif, à la fois loufoque et vachard, badin et nostalgique, jaillit une galerie de portraits en noir et blanc moins souvent anodins que savoureux, qui, une nouvelle fois, enluminent la fascination exercée par l'univers musical sur Jim Jarmusch."
Libération

"COFFEE AND CIGARETTES, c'est un buffet dégustation : chacun picore à sa guise dans cet enchaînement de saynètes et en retient ce qu'il préfère. Comme le plaisir simple de voir Cate Blanchett, Bill Murray ou Steve Buscemi s'amuser devant une caméra."
Monsieur Cinéma

"Ceci n'est pas un vrai nouveau film de Jim Jarmusch. Plutôt une compilation, forcément inégale, de sketchs tournés depuis une quinzaine d'années en marge de ses longs métrages (...). Jim Jarmusch est assez fort (ou assez malin) pour mettre au service de cette mécanique, apparemment désinvolte, le sens du tempo qu'on lui connaît."
Télérama

 

20 octobre 2012

Jim Jarmusch et le cinéma indépendant."Il y a une

much-about-jim-jarmusch-1-2,M30341         Jim Jarmusch et le cinéma indépendant.

"
Il y a une génération de jeunes cinéastes "commerciaux", P.T. Anderson, Wes Anderson, Sofia Coppola et bien d'autres qui font des films très personnels, c'est une bonne chose. Je n'ai jamais bien compris ce qu'on entendait par "cinéma indépendant". Pour moi, on est indépendant quand on fait le film comme on en a envie, avec des personnes qu'on a choisies. Ca peut être un gros film hollywoodien, à partir du moment où le réalisateur est libre de faire ce qu'il veut – maintenant, je ne sais pas quelle est sa part de liberté. Pour moi, aller en France, au Japon ou ailleurs pour trouver de l'argent, c'est le seul moyen de garder le contrôle artistique sur mes films. Aux Etats-Unis, il faut faire beaucoup de compromis. Je ne peux pas travailler avec des gens qui me disent ce que j'ai à faire."
        
                                    Jim Jarmusch, 9 avril 2004

20 octobre 2012

Champagne! "Le dernier film, Champagne, est très

Champagne!



"Le dernier film, Champagne, est très personnel. Les deux acteurs, Bill Rice et Taylor Mead, sont mythiques pour moi parce qu'ils étaient des stars underground à la fin des années soixante-dix, au moment où s'est concrétisé mon désir de faire du cinéma. Taylor faisait partie de la Factory, on le voit dans les films de Warhol, c'est un poète. Bill est dans plusieurs films de l'époque, c'est aussi un peintre. C'est pour cela que je tenais vraiment à clore Coffee and cigarettes avec ces personnes qui m'ont donné envie de faire du cinéma, et m'inspirent encore aujourd'hui."
         
                                              Jim Jarmusch, 9 avril 2004

20 octobre 2012

Un peu de hip-hop?"C'était marrant de faire jouer

Un peu de hip-hop?



"C'était marrant de faire jouer GZA et RZA avec Bill Murray. A l'origine, je devais avoir Ghostface Killah, lui aussi du Wu Tang, mais il était bloqué à Miami. C'est pour ça que dans le film, ils disent "Mec, si on doit attendre Ghost, demain on y est encore..." (sourire) Ils sont très ouverts.

Ca leur vient du hip-hop : expérimenter, essayer des choses et voir ce que ça donne, c'est assez naturel pour eux. Ils étaient enchantés de travailler avec Bill Murray, ils n'arrêtaient pas de répéter "BILL MURRAY !", comme dans le film. Lui avait entendu parler d'eux, mais il s'imaginait qu'il aurait affaire à des gangsters –ce qu'ils sont, d'une certaine façon (sourire)– mais ils se sont très bien entendus... Je suis fan de rap depuis 1978, quand j'ai entendu The Breaks par Curtis Blow. Je vis à New York, où le rap tient une grande place, j'y ai beaucoup d'amis graffeurs... J'aime plutôt les trucs violents, le gangsta rap, Capone et Noriega, Scarface, 50 cent, je suis bien sûr un grand fan du Wu Tang. Mais j'aime aussi les grands anciens, Eric B & Rakim et Public Enemy."
                                   Jim Jarmusch, vendredi 9 avril 2004

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20 octobre 2012

Ce qui compte..."Le cinéma, c'est très ouvert.

JimJarmusch_453Ce qui compte...


"Le cinéma, c'est très ouvert. Peu importe le format, je n'ai pas d'idée préconçue. Je ne fais pas des films pour un public particulier, le marketing ne m'intéresse pas. En littérature, vous pouvez écrire un livre de 1 000 pages ou un poème de deux lignes, et les deux peuvent vous aller droit au coeur. En musique, vous pouvez écrire une symphonie de deux heures ou une pop-song d'une minute et demie. Ca n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est ce que vous avez à dire."
Jim Jarmusch, vendredi 9 avril 2004

20 octobre 2012

Jack shows Meg his Tesla Coil "Les gens

Jack shows Meg his Tesla Coil




"Les gens s'imaginent que je me suis dit : "Il faut que je trouve des musiciens pour jouer dans mon film", mais ça ne se passe pas comme ça : je ne suis pas si calculateur. Je choisis des gens qui me semblent intéressants, avec qui je pourrais construire des personnages. Il se trouve que je connais beaucoup de musiciens et qu'ils m'inspirent. Aves les White Stripes, au départ, je devais réaliser un clip. Un jour, Meg et Jack White sont venus à mon bureau, et Jack est tombé sur mes livres sur Nikola Tesla (un physicien croate). Il est lui-même fan de Tesla, il était comme un fou quand il a vu que j'avais des livres qu'il n'avait pas ! Je me suis dit qu'il pourrait faire un petit cours sur Tesla dans un des films, et il s'est montré extrêmement enthousiaste comme on peut le voir dans le film..."

Jim Jarmusch, vendredi 9 avril 2004

20 octobre 2012

Fumer / Ne pas fumer"Ce que je trouve inquiétant,

2538733752_12ec59f9b4            Fumer / Ne pas fumer

"Ce que je trouve inquiétant, c'est qu'aujourd'hui on veuille classer les films en fonction du nombre de cigarettes qu'on voit à l'écran, et pas, par exemple, du nombre de personnes qui se font tuer... Pour moi, le cinéma -et tout ce qui est le fruit de l'imagination- doit être protégé à tout prix et rester totalement libre. Je ne suis pas contre les films violents, ni les chansons violentes : dans la fiction, tout est possible. Parmi les personnages du film, certains fument, d'autres non... L'être humain est comme ça, donc on doit pouvoir le montrer au cinéma. Et puis, s'il fallait interdire tous les films dans lesquels on fume, il faudrait jeter à peu près tout le cinéma français... (sourire)"

                                                      Jim Jarmusch, vendredi 9 avril 2004

14 octobre 2012

Bande-annonce Coffee and cigarettes "J'ai fait un

                                                              Bande-annonce



"J'ai fait un premier court-métrage intitulé Coffee and cigarettes en 1986, un deuxième en 1989,
puis un troisième un peu plus tard.  J'ai alors réalisé que je faisais à chaque fois le même film,
avec le même titre, la même situation... J'ai donc décidé de faire d'autres courts sur ce principe,
entre deux longs-métrages, avant tout pour m'amuser et pour travailler avec des gens intéressants,
de façon très libre. J'en ai rassemblé onze, et j'ai remarqué que des dialogues se répétaient,
qu'il y avait des thèmes récurrents. C'est un peu comme avoir suffisamment de chansons pour
former un album : je me suis rendu compte qu'une fois réunis, ils avaient plus de force."                  

                                                                                                                Jim Jarmusch, 9 avril 2004

   

               

14 octobre 2012

Une des règles d'or du cinéma selon Jarmusch.

Une des règles d'or du cinéma selon Jarmusch.


Jim Jarmusch par Diego Tripodi "Rien n’est original. Volez où vous pouvez tout ce qui est source d’ inspiration ou qui nourrit   votre imagination. Nourrissez-vous de vieux films, de films récents, de livres, de musique, de peinture, de photographie, de poésie, de rêves, de conversations impromptues, d’architecture, de ponts, de panneaux de signalisation, d’arbres, de nuages, d’eau, d’ombre et de lumière.

Ne volez que des choses qui parlent directement à votre âme. Si vous faites cela, votre travail sera authentique. L’authenticité n’a pas de prix, l’originalité n’existe pas.

Et ne perdez pas de temps à essayer de dissimuler vos larcins; célébrez-les plutôt. Quoi qu’il arrive, souvenez-vous de ce que Jean-Luc Godard disait: «Ce qui compte, ce n’est pas d’où viennent vos idées mais ce que vous en faites»"  
 
                                                                       
Jim Jarmusch - 22 janvier 2004 - MovieMaker

14 octobre 2012

Jim Jarmusch, qui es-tu? "Ma philosophie est

8018_programs_photo_319_originalJim Jarmusch, qui es-tu?
 
   

"Ma philosophie est simple : difficile de se perdre quand on ne sait pas où on va."
 de Jim Jarmusch, extrait de la revue L'Express - 22 Février 1996



Un auteur avec qui on aime s'ennuyer. Un réalisateur pas banal qui nous montre la banalité de la vie. Un philosophe qui nous fait aimer la vie telle qu'elle est. Un cinéaste qui nous fait refléchir sur des situations de notre propre quotidien. Un homme qui change notre point de vue sur la réalité.

Ce n'est pas chez Jim Jarmusch que vous trouverez votre bonheur si vous êtez amateur d'action ou d'explosions à gros budget. Chez Jarmusch vous pourrez trouver une philosophie simple, les scènes banales, fixes avec des idées puissantes portant en elles-mêmes l'essence de la vie.

On peut retrouver cette "philosophie" dans "Coffee and Cigarettes", les différents protagonistes des courts métrages se retrouvant dans la situation la plus banale qui soit : autour d'un café, en fumant des cigarettes.

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Coffee and cigarettes.
  • Comment peut-on lier des sujets comme l'utilisation de la nicotine comme insecticide, les inventions de Nikola Tesla, Paris des années vingt, les théories du complot contre Elvis, le groupe rock imaginaire Sqürl, l'art de préparer le thé anglais?
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